La protéine est un élément constitué d’acides aminés qu’elle soit de nature animale ou végétale. Celle-ci est un composant fondamental pour assurer le bon fonctionnement du métabolisme, mais chaque protéine possède ses propres caractéristiques. Cerner les points forts et différences entre protéines animales et végétales est primordial afin d’adapter leur consommation à un régime alimentaire équilibré.
Assimiler plus rapidement, les protéines animales
Les acides aminés formant les protéines sont classés en 2 catégories : les acides aminés essentiels et les non-essentiels. Le corps humain a notamment besoin de 22 acides aminés pour fonctionner et ce dernier se trouve incapable de produire par lui-même 9 de ces acides. Les produits issus de sources animales sont susceptibles de contenir la totalité des acides aminés essentielles et se manifestent souvent sous une forme similaire à celle présente dans le corps (œufs, viande, produits laitiers, etc.). Elles seront donc métabolisées et assimilées plus rapidement par rapport à leurs contreparties végétales.
La consommation de protéines animales ne vient toutefois pas sans risque, car ces dernières sont souvent accompagnées de composants tels que le cholestérol ou les différents lipides. Les graisses saturées ne sont d’ailleurs pas recommandées et il faut également noter que les protéines animales sont enrichies en sodium, les rendant très acidifiantes au passage.
Les protéines végétales pour un apport en fibre
Les protéines végétales sont, quant à elles, incomplètes et ne sont pas en mesures de délivrer la totalité les acides aminés essentiels. Certaines sources font toutefois exception à la règle et renferment l’ensemble des protéines végétales (quinoa, sarrasin, etc.). Elles présentent aussi un avantage par comparaison à leurs cousines animales à travers la faible teneur en calories ainsi que matières grasses, et regorgent en plus de vitamines, glucides, fibres et minéraux.
Les végétariens sont de ce fait conseillés d’associer plusieurs produits végétaux durant un repas, par exemple une légumineuse et une céréale (riz et soja, haricots et pâtes, etc.) dans le but maintenir l’équilibre au sein du régime alimentaire.
Un mélange pour le meilleur des 2 mondes
La différence entre protéines animales et végétales réside généralement dans leurs caractéristiques bénéfiques au corps, qui se révèlent souvent exclusives à chacune et demeurent toutefois complémentaires. Le choix entre ces 2 types de protéines devra tenir compte des nutriments présents dans les aliments, et la diversification des sources sera impérative. En effet, les sources animales ont tendances à apporter les éléments demandés par l’organisme pour garantir sa survie. Cependant, la nature acidifiante des protéines animales augmente significativement le travail des reins, et celles-ci devront alors être suivies des protéines végétales afin de faciliter les processus de digestion tout en réduisant l’activité de ces organes.